Nos plus belles balades !
Devant votre insistance justifiée pour connaître ces "plus belles balades", et en cours de création d'un fond de carte localement digne de ce nom pour les représenter librement (en tirant ma plus belle révérence à l'IGN, Géoportail, GoogleMaps et tutti-quanti) grâce au providentiel réseau de contributeurs d'OpenStreetMap,
Je me devais de faire passer votre mal en patience avec les ciels d'un hiver récent, d'un printemps tardif, d'un été bien timide ou d'un automne radieux qui vont suivre.
commençons les balades avec TV Izard, pour que la magie des Pyrénées se révèle...
Tendez vos oreilles,
Ouvrez vos yeux,
Laissez vous envahir par les Pyrénées...
Olivier de HergesProduction
Haute Vallée
Pour en savoir plus sur l'itinéraire de Peyranère au Chemin de la Mâture
Ou est-ce que tu veux me voir à la télé avec mon copain Kakou ?
Note sur l'écobuage traditionnel qui se pratiquait de façon réfléchie, plusieurs dizaines d'années auparavant :
il se pratiquait en équipe, sur des zones pastorales pacagées à la belle saison ; pour contrôler le feu, les membres de l'équipe allumaient une bande de quelques mètres en lisière de parcelle (souvent au bord d'un chemin) et éteignait le feu au fur et à mesure avec des pelles ou des rameaux pour éviter qu'il se propage à l'extérieur. La direction du vent, l'heure dans la journée et la connaissance des vents locaux de pente influait sur les choix de l'équipe pour conduire l'écobuage. Une fois que les contre-feux avaient isolé une parcelle de pacage, il était possible d'allumer l'intérieur en toute tranquillité et sécurité pour le voisinage ; si une légère brise montait dans la pente, le feu était mis en haut de la parcelle pour que la progression du feu soit lente et régulière, en sens contraire du vent. Si le vent était trop violent on s'abstenait de toute mise à feu. Les zones très pentues étaient isolées du feu, pour éviter que le bétail attiré par une herbe devenue appétente ne glisse dans les pentes trop raides (surtout pour les vaches). Ceux qui enfreignaient ces règles de bon sens le payaient fort cher du fait de la perte de bétail dans ces pentes abruptes, ou verbalisés par les gardes forestiers qui veillaient à l'intégrité du domaine boisé.
Le feu complétait le débroussaillage manuel, du fait d'une nombreuse main d'oeuvre paysanne. La broussaille ne trainait pas, au besoin on la rassemblait en tas que l'on faisait brûler en les surveillant et le bois dont la valeur était reconnue, était récupéré au maximum pour se chauffer dans les maisons. C'était une question d'économie familiale et de fierté vis à vis du voisinage en sachant entretenir au mieux ses abords.