La panoplie OpenStreetMap : c'est tout un Monde de Cartes !
Premiers pas sur la planète libre et coopérative
Cartographie d'origine anglo-saxone, OpenStreetMap a pour vocation d'assurer librement une couverture géographique planétaire.
Elle s'appuie sur un réseau mondial de contributeurs, une plateforme de serveurs informatiques basée au Royaume-Uni et décentralisée à Pau depuis décembre 2012 grâce à l'association Paulla.
Un fond de carte issu d'images satellites de la NASA sert de support.
Il est enrichi au gré des contributions diverses
- des particuliers enregistrant des données avec des récepteurs GPS,
- des Etats libérant leurs sources (par exemple en France, le Cadastre peut être utilisé depuis 2009 et en Europe la carte d'occupation des sols Corine Land Cover)
Il se décompose en tracés divers (représentés par des points, des lignes ou des surfaces) :
- de voiries d'importance variée, des autoroutes à échangeurs complexes, des Nationales et Départementales, des chemins vicinaux, jusqu'aux humbles sentiers,
- d'autres infrastructures de transport, ferroviaires, fluviatiles, maritimes, aéroportuaires, remontées mécaniques, conduites forcées, lignes électriques, etc,
- d'infrastructures urbaines, villes, lieux-dits, constructions diverses, services publics, commerces, etc,
- d'éléments de nature ou de patrimoine, sommets, sources, rivières, cols, vestiges historiques, etc,
Il s'organise en relations (rendu sur différentes présentations par des traits de couleur et des pictogrammes) :
- des sentiers de randonnée pédestre (pour ce qui nous intéresse à caminaspe) suivant leur importance,
- des pistes cyclables, voies vertes, itinéraires vélo et VTT, etc
- des pistes de ski (allez voir du côté de la Station de La Pierre Saint Martin)
- des réseaux de transport, train, métro, bus, tramways, points de dépôt de "vélib", etc
- d'organisation de l'espace, limites de territoires d'état, de région, de parcs naturels, etc,
Du Visteur au Contributeur
Maintenant que j'ai bien compris l'intérêt d'OpenStreetMap, je souhaite devenir acteur dans ce réseau :
Deux outils possibles (et avant toute chose s'inscrire avec un identifiant et un mot de passe) :
- pour les débutants l'éditeur en ligne Potlatch : pas besoin d'installer un logiciel sur son ordinateur,
tout ce passe en ligne par internet (avec du débit, c'est mieux),
- pour aller plus loin le logiciel libre JOSM (qui tourne avec le module Java 6 Runtime) ;
après on ne peut plus s'en passer, en plus on peut travailler et sauvegarder sur son propre disque dur,
c'est plus puissant, avec plein d'astuces, de modèles de balises à utiliser, d'outils complémentaires.
Une règle absolue, ne pas utiliser de sources non libres pour documenter ses contributions
(ni IGN, ni Google ou tout produit dérivé de sources propriétaires),
Etre responsable dans la qualité et la nature des ses contributions, (aide avec FR:Map Features, Osmose) notamment concernant la sphère privée :
par exemple s'abstenir absoluement de représenter la piscine gonflable du voisin !
Respecter le travail antérieur des contributeurs et leur envoyer un message pour avoir leur avis si vous constatez une imperfection dans leur travail méritant amélioration avant d'opérer.
Basé sur sur le principe des logiciels libres Open Data Commons Open Database License (ODbL). C'est à dire que vous êtes libre de copier, distribuer, transmettre et adapter les données, à condition que vous créditiez (citiez) OpenStreetMap et ses contributeurs. Si vous modifiez ou utilisez les données dans d’autres œuvres dérivées, vous ne pouvez distribuer celles-ci que sous la même licence. En pratique, dès que vous faites une modification sur OpenStreetMap, l'historique de ces données est enrichi de votre identification, les contibuteurs antérieurs figurant toujours en bas de l'historique.
Au secours ! Si malgré toute votre bonne volonté, vous pataugez dans la sauce informatique, envoyez-moi un message. J'essayerai autant que je puisse de vous dépanner (j'ai pataugé moi-aussi de nombreuses journées avant d'avoir un résultat) ; ça peux aussi être un petit breefing de terrain pour apprendre à manipuler votre GPS et à en extraire ensuite ses précieuses données ...
Avec l'oignon on fait de la soupe !
Face à l'étendue de la tâche à accomplir pour cartographier une zone, c'est tellement plus sympa d'être nombreux pour y arriver. L'idée vous tente, pour une Mapping-partie collective.
Astiquez vos chaussures ou vos vélos, chargez à fond les batteries de vos GPS et appareils photo, remplissez vos sacs de pain, pâté, salade, fromage, fruit, boisson fruitée (comme vous voulez) ...
En soirée, vidange des GPS sur les ordinateurs, la Partie continue, la carte s'enrichit.